L’Afrique fait face à un paradoxe : alors que le continent ne représente que 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, il est le plus touché par les impacts du changement climatique. C’est également le continent qui a le moins de moyens pour faire face aux effets de ce dérèglement, d’où sa grande vulnérabilité. Les effets du dérèglement climatique ont déjà pu être constatés : augmentation des températures, sécheresses prolongées, inondations etc. Ces manifestations ne sont que des exemples isolés.

L’Afrique subit également les impacts du changement climatique au niveau des sphères économique et sociale. Les conséquences sont dévastatrices et menacent de plonger des millions de personnes dans l’extrême pauvreté d’ici 2030, à cause notamment des rendements agricoles plus faibles, de prix alimentaires plus élevés et des effets néfastes de ce changement sur la santé.

Une augmentation de 1,5 à 2°C de la température d’ici 2030 conduirait, selon la Banque Mondiale, à une réduction de 40 % à 80 % de la surface arable où sont cultivés maïs, sorgho et millet. De plus, dans les années à venir, l’eau nécessaire à l’agriculture se fera de plus en plus rare. Pour la Banque mondiale, la disponibilité totale des eaux issues des précipitations et des rivières diminuera très probablement de plus de 10% dans toute l’Afrique d’ici 2020. Or, 95% de la culture africaine est pluviale.

Face aux enjeux climatiques actuels, nul ne peut rester sans rien faire. Ne pas agir, c’est d’une manière favoriser encore plus sa dégradation. Nous sommes donc tous responsables et il est impératif que chaque personne agisse par le biais de ses actes au quotidien, pour préserver l’environnement et garantir notre survie dans le futur.

C’est dans cette perspective que nous comptons mettre en œuvre une multitude d’actions dans les quartiers, en impliquant les habitants dans cette dynamique et en les accompagnant afin que ces actions soient pérennes.

Les projets que nous mettrons en place visent entre autres :

  • Sensibilisation des habitants aux enjeux climatiques
  • Organisation des ateliers d’éducation à l’environnement dans les établissements scolaires
  • Formation des acteurs locaux à être écoresponsables dans leurs quartiers
  • Organisation des journées de nettoyage dans les quartiers
  • Mise en place d’une « prime verte » ou d’un label « écoquartier » qui sera décerné aux quartiers les plus impliqués dans cette dynamique
  • Promotion des écogestes, des tris sélectifs des déchets et mise en place des bacs de tri
  • Accompagnement des maraichers à abandonner les pesticides